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Un peu de sincérité

Écrit le 05/02/2005 @ 21:21 par Mistyc Pizza

Société - TravailSamedi 5 février. Je suis un peu déprimée ce soir. Parallèlement à mon défoullage sur support - ma foi! - écranique, je bois un faux café, une sorte de vrai café instant... Je voudrais ici faire une complainte: la mienne. Et si je pouvais chanter ma complainte, j'aimerais pouvoir la chanter juste et assez fort car je me dis que Dieu, avec le temps, a du accroître en surdité... Je m'explique. J'ai un travail en ce moment qui ne me satisfait pas totalement. La principale qualité de mon travail est qu'il me paie bien. Je suis entourée d'une foule de gens tous plus communs les uns que les autres: je fais partie de cette foule. Je m'y promène, je m'y sens à l'aise la plus part du temps et d'autres fois, je crois trébucher. Je me sens alors... comment dire... hors du commun! Où suis-je, d'où viens-je, où vais-je et pour combien de temps? Je m'inquiète de tant de choses. C'est notre lot à tous, je le consents. Mon travail comme votre travail doit m'occuper je présume et faire en sorte d'écarter certaines possibilités obscures et inenvisageables pour l'avenir. Du moins, pour mon avenir. Je pense au fait que je pourrais un jour me retrouver seule, complètement seule ou bien, être si proche des gens que je ne m'y verrais plus. Je ne voudrais pas un jour apercevoir dans le creux d'un miroir ou d'un chedron le derrière de ma tête si je voulais d'abord y voir de mon visage. Vous voyez ce que je veux dire ou bien, est-ce que ce que j'écris, mon petit défoullement écranique instantané, semble niais et dénué de sens? Un peu de sincérité, le monde est à pleurer, a bien dit J.Leloup. Je ne suis pas le monde certes mais ma cause je dois avouer, me semble parfois inachevable, disqualifiable. J'ai découvert que j'étais une artiste ratée mais l'essentiel me dit que je dois continuer à me lever les matins de gris nuages et que même si je travaille sans trop savoir pourquoi, pour qui, que j'ai toujours en option d'améliorer la vie autour de moi. De petits gestes bien simples comme j'entends souvent... Un jour, je souhaiterais travailler dans un petit club vidéo (je suis née avec une bobine de film dans le trou-de-fion je crois), même si je suis mal ou très justement payée: je tenterais le cou. Idée de partager mes idées, mes goûts et un peu de ma folie avec les gens, ces gens du commun... Comme pour me reconnaître et me saluer parmi eux.

Commentaire par Drizzt  Score: 0
Écrit le: 06/02/2005 @ 00:22

Et pourquoi, tant qu'à tant aimer travailler dans un club pas, ne pas mettre un peu d'argent de côté, dans l'idée de posséder un petit club de location vidéo un jour?

Commentaire par Alexandre  Score: 0
Écrit le: 06/02/2005 @ 12:36

Les blues... Les blues de la vie. Tel est le fardaut des gens qui se questionnent et qui croient en quelque chose de mieux. Car après tout, qu'est-ce qui distingue les gens de la société, du "commun" comme le dit Mystic Pizza? Je crois que du moment où tu t'arrêtes pour te poser ces questions, tu te démarques du commun. Je ne dis pas qu'ils ne le font pas eux aussi, mais refuser de s'arrêter et de continuer à vouloir s'améliorer pour être mieux, pour être bien, c'est beaucoup plus que la majorité qui accepte et râle sans pour autant chercher de solutions.

Ces blues sont-ils passagers? Je ne saurais dire, je crois que j'ai toujours eu les blues depuis que j'ai réalisé qu'on ne façonne pas le monde à son image, mais qu'on peut façonner sa propre image au monde. Il ne reste plus qu'à choisir sur quelle facette de ce monde nous voulons adhérer et contribuer à l'oeuvre totale.

Commentaire par Mistyc Pizza  Score: 0
Écrit le: 07/02/2005 @ 10:05

Oui, je veux bien contribuer à l'oeuvre totale. S'il s'agit bien d'une oeuvre... C'est ce qui m'inquiète. Mais oui, c'est passager et merci de ce bon mot. En quelque sorte, c'est encourageant. Je crois que l'important est de faire de son mieux, peu importe ou on se trouve. Moi, Mystic Pizza, je suis en plus du genre artiste et donc un peu self-fish par le fait même. Quoique quand je m'interroge sur moi, c'est un peu comme m'interroger sur le monde dans lequel je vis. Nous formons un espèce de gros noeud. Ben dure à défaire!

Commentaire par Drizzt  Score: 0
Écrit le: 07/02/2005 @ 10:26

Si c'est un noeud.. où est la fourchette Confused
Enbrocher


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